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 Une page se tourne ou Quand l'Ombre devient lumière.

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Oengus le Noir

Oengus le Noir


Messages : 11
Date d'inscription : 19/12/2012
Localisation : Dans l'Ombre

Une page se tourne ou Quand l'Ombre devient lumière. Empty
MessageSujet: Une page se tourne ou Quand l'Ombre devient lumière.   Une page se tourne ou Quand l'Ombre devient lumière. I_icon_minitimeSam 22 Déc - 0:05

Autrefois, Père faisait venir une espèce de devin au Manoir de Kilkenny. Je ne sais s'il croyait en ses prédictions ou s'il le faisait venir simplement parce qu'il aimait bavarder avec lui de philosophie ou encore pour échanger des points de vue sur le sens de la vie.
J'évitais, quant à moi, de participer à ces discussions. Non pas que je les trouvasse ennuyeuses, mais je pensais que la vie d'un homme devait être consacrée au métier des armes, à l'administration d'un domaine ou à fonder une famille afin de perpétuer la Tradition du Clan.
Mais avant de mourir, Père me confia que cet homme plein de sagesse lui avait révélé que mon destin ne pourrait s'accomplir sur notre Verte Ile. Les Dieux en avaient décidé autrement, et que après une longue période d'Ombre et de malheur, le salut viendrait de l'Ombre, elle-même.
Par respect, je ne lui avouai pas que je ne croyais pas à ces balivernes venues d'un autre âge. Lorsque je lui fermai les yeux, cependant, je sus qu'il me faudrait quitter l'Irlande Sans me douter que le confident de Père disait la vérité.
Le propos n'est pas ici de relater toutes les péripéties du voyage qui me conduisirent en Bretagne, un livre n'y suffirait pas.
Mais devant les murs imposants de ce qui allait devenir ma demeure, j'arrêtai mon fidèle Scatatch et, les yeux perdus dans les nuages, je vis défiler, en un instant toutes ces pages, tantôt douloureuses, tantôt heureuse de ce qui fut ma vie jusqu'à ma rencontre avec ce que je me plaisais à appeler ma nouvelle famille.

Ghell et son épouse m'avaient adopté oserais-je dire, presque sans formalité... allez savoir pourquoi. Je ne suis pas d'un aspect bien engageant et je ne me lie point aisément, gardant encore de mes trop récentes mésaventures un tempérament farouche, à la limite de l'inabordable.
Mais ce qui fit tomber les murailles de ma réserve furent le rire et le regard d'une femme-enfant irrésistible. Car, alors que je me pensais à l'abri de toute nouvelle atteinte de l'espiègle Cupidon, ma cuirasse fut touchée en son défaut par la flèche d'un sourire ravageur ayant pour nom envoûtant : Talyanne. la jeune Soeur de mon nouvel ami.

Au départ d'un projet politique, des liens se créèrent et se serrèrent avec force, au point de nous rapprocher, Ghell et sa famille engendrant ainsi une amitié sincère.
Puis, très vite je me sentis irrésistiblement attiré par cette jolie brunette pleine de charme et de gaîté, pleine de grâce et de tendresse. Et... Mais je radote... Cette merveilleuse peste me rend fou et je suis là... devant cette muraille hésitant un peu à franchir ce Rubicon parce que je sais qu'une fois le seuil de cette demeure passé, ma vie ne sera plus jamais la même !
Une page se tourne Aengus. Il faut assumer à présent. Oengus le Noir doit rester dans cette Ombre rassurante et donner à Aengus O'Sullivan une nouvelle naissance... Mais par Belisama, que cette gestation fut longue et pénible !

Je flatte l'encolure du grand étalon et le pousse doucement. Nous franchissons le pont surplombant les douves et nous engageons sous la voûte de l'imposante porte d'entrée.
Le claquement des sabots de l'animal résonne en un écho impressionnant, puis, enfin, nous débouchons sur la vaste cour intérieure.

Une chariote remplie de fûts trône en son milieu, comme abandonnée. Mon visage s'éclaire d'un léger sourire ironique :


- Au moins, on ne mourra pas de soif. murmuré-je

Quelqu'un m'a précédé, visiblement et j'ai bien ma petite idée quant à savoir de qui il s'agit...
Je m'approche de la chariote, puis descendant de cheval, je me dirige vers le perron de l'entrée du corps de logis...


[Suite dans : Emménagement...]
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